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On traite ici de la prononciation officielle du mandarin. Dans les faits, il existe bien sûr des variantes géographiques importantes.

Sommaire

Le monosyllabisme

Le mandarin, comme nombre de langues extrême-orientales (vietnamien, thaï...), est monosyllabique : non pas que chaque mot se réduise à une syllabe mais surtout parce que chaque caractère de l'écriture (ou sinogramme ; consulter surtout Prononciation et sémantisme des sinogrammes pour une approche liées au système d'écriture) note une syllabe (sauf un, le suffixe -er) et qu'à chaque syllabe correspond un morphème (lexical ou grammatical). De plus, chaque syllabe obéit à des contraintes importantes qui définissent la place que peut occuper chaque phonème ainsi que sa réalisation phonétique : par exemple, pour les contraintes phonologiques, s'il existe une consonne nasale vélaire notée /ŋ/ en alphabet phonétique international (dont on suivra ici les conventions de transcription), elle ne peut apparaître qu'en fin de syllabe ; la consonne /k/, d'autre part, ne peut se manifester qu'en début de syllabe. Quant aux contraintes phonétiques, elles enseignent que le phonème /e/ se réalise [ɤ] en fin de syllabe directement après une consonne initiale seule mais [e] devant /i/ et [ɛ] entre une consonne initiale seule et les nasales finales (/n/ et /ŋ/), entre autres. C'est pour cette raison que les Chinois depuis des siècles répertorient, au moyen des fǎnqiè, non pas les phonèmes isolés de leur langue mais les initiales (attaque) et les finales (rime avec respect du ton) des syllabes.

On le voit, établir la liste des phonèmes chinois et celle de leur réalisation n'a pas grand sens quand on s'abstrait des contraintes syllabiques. On consultera Syllabe en mandarin pour une approche plus sûre que le relevé des réalisations phonétiques possibles proposé ci-après.

Consonnes

Bilabiales Labiodentales Alvéolaires Rétroflexes Alvéolo-palatales Vélaires
Occlusives [p] [] [t] [] [k] []
Nasales [m] [n]
Fricatives [f] [s] [ʂ] [ʐ] [ɕ] [x]
Affriquées [ʦ] [ʦʰ] [] [tʂʰ] [ʨ] [ʨʰ]
Latérales [l]

Voyelles

[En préparation...]

Tons

Les 4 tons du mandarin
Les 4 tons du mandarin

Le mandarin, de même que toutes les langues chinoises, est une langue à tons. Une syllabe peut n’avoir aucun ton, ou peut être prononcée avec l’un des quatre tonèmes. Les quatre tonèmes sont :

  1. Premier ton, ou ton haut et plat (阴平 yīn píng, littéralement: niveau yin):
    • un ton haut continu, comme chanté plutôt que parlé.
  2. Deuxième ton, ou ton montant (阳平 yáng píng, littéralement: niveau yáng), ou linguistiquement, haut-montant:
    • est un son qui monte d’un ton médian vers haut (ex. : Quoi?!)
  3. Troisième ton (ton bas, ou descendant légèrement puis remontant, 上声 shàng shēng, littéralement: « ton haut »):
    • descend de mi-bas vers bas, et dans certains contextes est suivi d’une intonations montante. Similaire à dire « Alors ?... » pensivement ou en invitant à une réponse.
  4. Quatrième ton, ton descendant (去声 qù shēng, littéralement: « ton lointain »), ou haut-tombant:
    • possède un accent descendant rapidement de haut vers bas, est un ton court, similaire à des ordres courts (ex. : Stop !)

Autres formes de prononciations parfois nommées tons:

La plupart des romanisations représentent les tons comme des diacritiques sur les voyelles (par exemple, Pinyin, MPS II et Pinyin Tongyong). Le Zhuyin utilise des diacritiques également. D’autres, comme le Wade-Giles, utilise des nombres en super script à la fin de chaque syllabe. La représentation des tons chinois par des marques ou des nombres est rarement pratiquée en dehors des livres de classe. Gwoyeu Romatzyh est un rare exemple ou les tons ne sont pas représentés par des symboles spéciaux, mais comme des lettres alphabétiques (créant ainsi une orthographe très complexe).

Pour entendre les tons, voir : http://www.wku.edu/~shizhen.gao/Chinese101/pinyin/tones.htm (cliquer sur le symbole yin-yang bleu et rouge).

Les prononciations varient également en fonction du contexte selon les règles de sandhi tonal. Le principal effet de ce type apparaît lorsqu’il y a deux troisièmes tons consécutifs, auquel cas le premier des deux se transforme en second ton. S’il y a trois troisièmes tons consécutifs, le premier peut ou pas être converti en deuxième ton, selon la préférence du locuteur et du dialecte régional.

Liens externes

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